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Lafinalité de la lutte des classes est le communisme, c’est-à-dire une société sans classes et donc sans État. Ainsi le communisme substituera « au gouvernement des hommes », « l’administration des choses » et, du même coup, à la priorité de la production des choses, il substituera celle de la formation des hommes et de leur épanouissement. Réalisation: Delphine Perret. Voix : Sophie De Fürst. Production : Darjeeling. Delphine Perret a illustré les vidéos qui accompagnent les six reportages de la série Capitalisme pour la chaine Arte. A partir du 14 octobre, rendez-vous pour 2 épisodes chaque mardi soir, sur les traces des grands penseurs qui ont jalonné l’histoire du Classe race et environnement en perspective historique | Nous nous intéresserons dans cet article à la façon dont les inégalités environnementales invitent Genre: Histoire Origine : Allemand Realisateur : Peter Dörfler Synopsis : Théoricien du capitalisme et de la lutte des classes, Karl Marx disait vouloir «transformer le monde». Aurait-il pu prévoir à quel point son oeuvre allait marquer le XXe siècle – et jusqu'à l'époque contemporaine ? Le documentariste Peter Dörfler entreprend un voyage de plus d'un siècle à Dansle Manifeste Communiste, Marx et Engels expliquaient qu’un moteur constant de l’histoire – du moins l’histoire celle transmise par les textes – est que le développement social prend place à travers la lutte des classes.Sous le capitalisme, celle-ci a été grandement simplifiée par la polarisation de la société en deux grandes classes antagonistes, la bourgeoisie et la Site De Rencontre Payant Pour Homme Et Femme. Maire de Thionville Moselle et conseiller national du parti socialiste, Bertrand Mertz nous a adressé ce long texte de réflexion sur l'état du socialisme, et ses perspectives de reconstruction sur de nouvelles bases».-Au moment où les socialistes français sont engagés dans un processus de rénovation qui risque, en raison de son caractère superficiel, de ressembler davantage à un artifice qu'à une véritable entreprise de réflexion collective, il est nécessaire de s'atteler à la tâche très importante qu'est l'examen de la situation dans laquelle se trouve le mouvement socialiste et social-démocrate face à la crise du Capitalisme dans laquelle le monde est plongé, et que la théorie socialiste prédit depuis sa création au 19e siècle. Il est également nécessaire de rechercher quelle alternative à la société et au système économique actuels est capable d'offrir un projet socialiste véritablement rénové. Pour ce faire, il est indispensable d'établir lucidement quelques constats douloureux, afin de mieux tracer ensuite les voies d'une réinvention du défaite temporaire du Socialisme est avéréeLa crise financière et économique, dans laquelle nous sommes officiellement entrés depuis vingt-quatre mois maintenant, devrait normalement profiter à la gauche européenne puisqu'elle vient démontrer, dans les faits, la pertinence des critiques adressées au système capitaliste par les théoriciens de la gauche depuis des décennies. Paradoxalement, il n'en est rien. C'est même la droite qui, en France comme en Italie ou en Allemagne, a semblé tirer au début de la crise une nouvelle légitimité de son discours critique des excès du capitalisme, fustigeant les banquiers irresponsables en appliquant la bonne vieille recette du bouc émissaire ou incriminant sans la moindre pudeur le règne de l'argent situation paradoxale s'explique par le fait que cette crise s'inscrit dans une perspective historique de fond celle du renoncement au Socialisme. En effet, c'est au moment même ou le Capitalisme s'est mis à avoir de sérieux ratés que les socialistes, partout dans le monde, ont déclaré leur ralliement à l'économie de marché. Ainsi à l'article 6 de leur nouvelle déclaration de principes adoptée en 2008, les socialistes français se disent partisans d'une économie sociale et écologique de marché, une économie de marché régulée par la puissance publique, ainsi que par les partenaires sociaux, qui a pour finalité la satisfaction des besoins sociaux essentiels. Le système voulu par les socialistes est une économie mixte, combinant un secteur privé dynamique, un secteur public efficace, des services publics de qualité accessibles à tous, un tiers-secteur d'économie sociale et solidaire.»Et d'ajouter que certains biens et services ne doivent pas relever du fonctionnement du marché quand ils concernent les droits essentiels. Ils font de la création et de la redistribution des richesses un enjeu majeur de l'action politique.»Ce ralliement à l'économie de marché ne serait pas incompréhensible en soi - personne ou presque ne souhaitant plus une économie administrée sur le modèle de celles qui ont fait faillite - s'il ne reposait sur une absence complète d'analyse nouvelle de cette économie et sur une absence de distinction entre ce concept et d'autres, par exemple celui de Capitalisme ou encore de société de marché. Distinguer les trois notions, dire en quoi elles diffèrent et expliquer pourquoi l'une paraît acceptable quand les deux autres ne le seraient pas, voilà tout de même le minimum que l'on serait en droit d'attendre de ceux qui se présentent toujours comme les descendants » de Marx, Engels, Jaurès... Mais, d'analyse, cela fait longtemps qu'au sein de la gauche européenne on n'en fait plus guère, si ce n'est pour expliquer les revers électoraux par des considérations essentiellement comprendre ce qui ce qui se joue en ce moment, il faut en revenir aux origines géographiques et historiques du Socialisme. Celui-ci est né à l'ouest du continent européen au 19e siècle. Il est le résultat du développement industriel en Allemagne, en France, en Angleterre et de la montée en puissance d'une classe nouvelle, le prolétariat, à laquelle quelques intellectuels Marx, Engels... vont donner un rôle quasi messianique. Reprenant à son compte les idéaux humanistes des révolutions bourgeoises, le Socialisme va tendre à l'universalisme. Il nous faut bien admettre aujourd'hui qu'il n'était pourtant qu'une doctrine profondément européenne qui n'a jamais vraiment réussi à prendre pied en Amérique du nord et qui, sur les autres continents, a été interprétée selon les codes culturels et politiques des pays où elle s'est implantée. Par ailleurs, dès le début du 20e siècle, mais surtout dans sa deuxième moitié, le Socialisme a été concurrencé » par une idéologie non explicitée produite directement par le capitalisme celle de la société de consommation étudiée par Jean Baudrillard et de la société du spectacle analysée par Guy Debord. C'est le mode de vie que le capitalisme semblait offrir réellement aux populations des pays développés qui a été préféré par les populations des pays pauvres à la promesse du mode de vie que laissait espérer le Socialisme et que les pays dits du Socialisme réel» se sont évertués à pervertir. Quant aux populations pauvres des pays riches, elles paraissent de plus en plus aspirer, elles aussi, à changer de place dans la société plutôt qu'à changer de société. Comment expliquer autrement ce qui se passe en Chine, par exemple, ou encore les difficultés des partis socialistes en Europe?Il nous faut donc admettre cette première vérité si difficile à regarder en face le Socialisme, sous toutes ses formes, a été historiquement vaincu. Même la social-démocratie, ultime avatar du Socialisme, est caduque. Elle reposait sur un compromis historique intervenu à l'issue de la Deuxième Guerre mondiale entre le Capital et le Travail pour reprendre la terminologie socialiste de l'époque, compromis rendu nécessaire par l'existence, à l'est de l'Europe, d'une puissance dite du Socialisme réel». La social-démocratie a donc été, sans doute malgré elle, le moyen politique de construire une vitrine sociale du Capitalisme destinée à détourner les populations salariées d'Europe occidentale de la voie du Socialisme réel» dont les partis communistes étaient alors les avant-gardes. La social-démocratie a donc été avant tout une arme» contre le Socialisme réel», un moyen de s'en prémunir. La disparition de l'Union Soviétique l'a privée de sa véritable raison d'être. Si l'on ajoute à cela que la mondialisation du capitalisme rend très difficilement tenable le compromis historique entre Capital et Travail du fait de la concurrence des pays émergents souvent revenus du Socialisme réel», on se demande s'il existe encore un espace pour la chiffres suffisent à décrire l'évolution de la situation du salariat, en France, pendant les trente dernières années. Ces chiffres illustrent la régression sociale en cours. En 1982, salariés et chômeurs représentaient 84% de la population active et se partageaient 66,5% de la richesse, selon les chiffres de la Commission européenne. Ils constituent aujourd'hui 92% des actifs, mais ne perçoivent plus que 57% des richesses. La part des travailleurs dans la répartition de la richesse s'est réduite, et en outre elle est divisée entre un plus grand nombre de salariés. Pourtant, depuis 1982, la richesse créée par actif a augmenté de 30%. Que s'est-il donc passé? La réponse est simple les gains de productivité réalisés par le travail ont été accaparés par le capital! La part du travail dans la répartition de la richesse créée est passée de 74,08% pour les années 1974-1984 à 67,54% pour les années socialiste est donc à reconstruire sur des bases nouvellesEst-ce à dire que les idéaux dont le Socialisme était pendant un temps le dépositaire sont morts avec lui? Certainement pas! L'aspiration à la justice sociale, à l'égalité, à la désaliénation reste chevillée à l'âme humaine, même si elle semble aujourd'hui connaître une éclipse. Cette aspiration n'est d'ailleurs pas apparue avec le Socialisme. Elle existait déjà dans l'humanisme des Lumières, et même dans le christianisme. Elle parcourt l'histoire des hommes de la Grèce antique aux Renaissances italienne et française, de la Révolution américaine à la Révolution russe en passant bien évidemment par la Révolution française. Mais à chaque fois elle s'est perdue dans les méandres des compromis nécessaires et elle a fini par se soumettre, momentanément, aux exigences de la real Politik».C'est parce que cette aspiration ne peut se suffire à elle-même pour exister et se concrétiser. Elle a toujours besoin d'un socle sur lequel reposer Dieu dans le christianisme, la Nature humaine dans l'humanisme philosophique, le mouvement historique dans le Socialisme. C'est tout le sens de l'œuvre de Marx et d'Engels que d'avoir donné à cette aspiration un contenu historique et résolument scientifique. Pour eux, le Socialisme puis le Communisme sont le mouvement réel qui abolit l'état actuel...» voir L'idéologie allemande, et ce mouvement est le produit de la lutte des classes. Il devait aboutir nécessairement à la réalisation de cette aspiration humaine à la justice sociale, à l' c'est là la deuxième réalité qu'il nous faut oser regarder en face ce mouvement de l'Histoire n'existe pas. L'Histoire est aléatoire et son évolution peut très bien aller à l'envers de cette aspiration. Le Socialisme était donc une idéologie, un système, une doctrine... mais certainement pas un mouvement historique inéluctable porté par une classe chargée d'émanciper tout le genre humain ; et cette idéologie, ce système, cette doctrine ne reposent plus sur rien. Il faut donc commencer par rechercher quel peut bien être le nouveau socle, pour le 21e siècle, de cette aspiration humaine toujours renouvelée dans sa forme mais permanente dans son obstination à vouloir contrarier les forces de la domination, de l'aliénation et de l'exploitation de l'homme par l' n'existe pas de mouvement naturel» de l'Histoire en faveur d'une évolution socialiste des sociétés développées, il existe en revanche une responsabilité des sociétés les plus avancées à l'égard du patrimoine commun de toute l'Humanité la Terre. Et les activités humaines, particulièrement les activités industrielles, sont en train d'altérer, peut-être d'une façon irréversible, ce patrimoine commun. Dès lors, le seul fondement possible de toute action politique visant à l'émancipation humaine de toutes les forces d'oppression, d'exploitation et d'aliénation ne peut être que la préservation de notre seule vraie richesse la questions cruciales posées par les crises énergétique, environnementale et climatique, qui n'en font qu'une, sont dans toutes les têtes. Mais personne ne semble avoir trouvé la manière adéquate de les aborder et surtout aucune solution à la hauteur des enjeux n'apparaît à la portée de nos sociétés à la fois conscientes de la gravité de la question mais incapables d'y répondre efficacement. La situation environnementale, encore plus grave que les médias veulent bien le dire, impose des choix de société fondamentaux qui sont tout à la fois le plus important enjeu politique du siècle qui vient et le cadre contraignant du nouveau projet de société à notre contrat social lui-même qui doit être le contrat social est à refonder une fois encoreÀ intervalles réguliers, la société française a d'ailleurs été obligée de refonder son contrat social. Ce fut le cas en 1936, lorsque le développement des forces productives fut suffisamment avancé pour permettre de réorganiser le mode de vie des ouvriers, leur permettant enfin de disposer d'un peu de temps pour autre chose que le travail. Ce mouvement historique n'a cessé de se poursuivre depuis, autorisant une diminution progressive mais constante du temps de travail, celle-ci induisant une amélioration du mode de vie. Les grandes étapes de cette évolution, après 1936, ont été franchies au prix de luttes sociales et politiques en 1946, 1968, 1981. La réforme des 35 heures, entre 1997 et 2002, s'inscrit dans cette continuité. Lorsque l'on travaillait, en une vie, 120 000 heures en 1936, on en travaille encore aujourd' ce formidable progrès humain, qui en libérant le temps aurait dû aussi permettre la libération de l'esprit, n'a pas été exploité dans toutes ses dimensions possibles. Il a essentiellement permis la mise en place d'une société de consommation, de loisir, du spectacle. Il n'a cependant pas permis de rompre avec le productivisme, dont le consumérisme n'est que l'autre face. La crise économique, sociale, mais aussi morale, que traverse notre société peut aussi être comprise comme la conséquence de notre inaptitude collective à faire évoluer notre contrat social dans le sens d'un progrès humain le problème plus fondamental encore, c'est que le Capitalisme est en train d'atteindre l'une de ses limites absolues, la limite découverte par Marx et Engels et dont ils ont exposé le mécanisme dans Le Capital. La loi de la baisse tendancielle du taux de profit a été ignorée, et oubliée même, depuis des décennies puisque le Capitalisme rebaptisé économie de marché semblait repousser sans fin ses qu'il faut commencer par appréhender dans la situation actuelle, c'est d'abord ce qu'elle comporte de plus permanent c'est-à-dire que le Capital s'efforce de réaliser le maximum de plus-value tout en réduisant simultanément autant qu'il est possible le coût de sa production. Comme la valeur créée n'est que du travail réalisé, la masse de valeur que le Capital fait produire dépend exclusivement de la quantité de travail qu'il met en dit, les masses de plus-value produites sont le résultat de la quantité de travail mise en œuvre. Or, la quantité de travail nécessaire à la production d'un bien ne cesse de diminuer en raison des progrès techniques introduits dans le processus afin d'améliorer sa productivité face à la concurrence. Ainsi, à mesure que la productivité augmente, la valeur des produits chute et la grandeur relative de la plus-value réalisée par rapport au Capital investi ne cesse, quant à elle, de diminuer. Cette loi du Capitalisme explique les crises récurrentes que ce système économique engendre prises avec cette loi d'airain de son économie, le système a tout mis en œuvre pour en reculer les limites. Ne pouvant faire échec à son application sur le taux le rapport, il a conçu d'en compenser les effets sur la masse la quantité. D'où l'expansionnisme généralisé du Capitalisme, expansionnisme géographique qui a pris des formes différentes selon les époques colonialisme, impérialisme, globalisation mécanisme étendu à tous les domaines de l'activité humaine est ce qui a produit, après la privatisation des entreprises nationales, l'anéantissement tendanciel des services publics, mais aussi la financiarisation de l'économie. On touche là au génie » du Capitalisme, système capable de faire de l'argent avec de l'argent ce qui était déjà possible avec le bon vieux système du prêt à intérêt, mais surtout avec la promesse aventurée de gains à cela que le système est confronté maintenant. À ses propres limites géographiques et pratiques, à son incapacité d'inventer de nouvelles sources de profit pour compenser la baisse irrémédiable de sa profitabilité. Et cette crise intervient de surcroît dans le contexte d'une autre crise -la plus grave sans aucun doute - celle de l'écosystème, arrivé lui aussi aux limites de ce qu'il peut supporter. Face cette double crise qui constitue aussi le plus grand défi de toute son histoire pour l'espèce humaine, celle-ci n'a plus d'autre choix que de changer profondément et d'inventer de nouvelles façon de produire, de consommer, de notre capacité de production, tout en diminuant la durée du temps de travail nécessaire à cette production, ne doit pas avoir obligatoirement pour corollaire la recherche sans fin d'une augmentation de notre consommation de biens et services marchands. Une autre perspective est possible l'éducation, la santé, la culture- si elles étaient conçues comme des valeurs non marchandes- pourraient devenir l'armature d'un nouveau modèle social, lequel imposerait au mode de production capitaliste une réorganisation spatiale et temporelle de notre revient à la classe moyenne, majoritaire en nombre et dont le poids et le rôle économique sont déterminants, de s'approprier ce projet historique de nature à réduire la fracture qui existe dans notre société entre cette classe et les catégories sociales en difficulté. Il ne s'agit plus de trouver un simple compromis, mais véritablement de résoudre la notre contrat social pour réorganiser notre mode de vie, telle peut être la mission historique de la classe moyenne des pays développés. Si cette classe moyenne est privée d'un projet de nature à la structurer socialement et politiquement, c'est-à-dire susceptible de la doter d'une conscience, elle se délitera comme l'ancienne classe ouvrière dont elle est tel projet de société, dépassant ce qu'était le Socialisme, doit non seulement accompagner mais surtout anticiper les évolutions en cours. La crise énergétique qui s'annonce dans moins d'un demi-siècle, les ressources en énergies fossiles seront épuisées, mettant un terme à une économie largement fondée sur leur exploitation et leur consommation, les bouleversements climatiques en rapport avec le réchauffement provoqué par la combustion des ressources fossiles, tout cela nous oblige à réinventer un mode de vie différent, plus économe des richesses de la Terre, mais surtout plus riche des potentialités du développement cette façon d'appréhender la question doit être comprise pour ce qu'elle est une représentation de la réalité sociale actuelle et non la réalité elle-même. Car, pour aller vraiment au fond des choses, il faut se demander ce qui définit aujourd'hui l'appartenance à une classe? Comment, par exemple, un travailleur précaire du secteur tertiaire, qui vit avec la moitié du salaire d'un ouvrier», se représentera-t-il sa place» dans la société?Dès lors, l'enjeu de la constitution d'une conscience de classe de la classe moyenne, c'est de faire comprendre à ceux qui se considèrent comme appartenant à cette classe que, précisément, il n'y a plus tendanciellement de classe moyenne», mais seulement en réalité une classe capitaliste dotée des attributs techniques et symboliques de sa domination et une classe d'employés productrice de sa survie, et susceptible - au prix d'une lutte politique et idéologique que le système dominant a génialement discréditée pour le moment - d'acquérir une nouvelle conscience de réalité, c'est que capitalisme de la fin du 20e siècle et du début du 21e a simultanément transformé la société à travers une nouvelle distribution de ses acteurs et brouillé les repères symboliques qui servaient à délimiter les classes. On n'y pense plus en termes collectifs, mais en termes d'intérêts individuels ou sectoriels. La réinstruction» de la conscience de classe passe évidemment par l'exhibition des solidarités objectives qui ont été politiquement brisées par la lutte idéologique de la classe dominante. La Nature», en tant que ressource et bien commun confisqué, doit ainsi devenir l'objet d'une lutte politique solidaire. Il ne faut donc pas s'y tromper ; c'est cette façon de présenter les choses qui doit, au final, être utilisée dans la lutte idéologique». C'est dire qu'il ne faut pas faire de la Nature une entité qui serait par essence transcendante à toute détermination politique. Au contraire, le combat pour la préservation de l'environnement doit devenir un élément central de la nouvelle conscience de classe à reconstituer afin de pouvoir affronter le Capitalisme en le considérant pour ce qu'il est, à savoir ce qui est en train de détruire l'environnement naturel nécessaire à la survie de l'espèce nécessaire rééquilibrage dans la répartition de la richesse créée, entre le travail et le capital, ne doit donc pas -pour la classes moyenne- avoir pour effet mécanique ou systématique une augmentation quantitative de la consommation de biens et services marchands, mais plutôt une amélioration qualitative du mode de vie. C'est dire qu'il va nous falloir entrer dans un combat frontal avec le productivisme consumériste. L'idéologie de la consommation, portée à son paroxysme par l'appareil spectaculaire d'influence dont la publicité est la forme la plus aboutie, doit être combattue sans faiblesse. L'idolâtrie de la marchandise, la hiérarchie des valeurs marchandes et l'ensemble des représentations sociales portées par une culture» à dominante audiovisuelle, doivent être conçues comme nos véritables adversaires multiples aspirations à vivre autrement existent et grandissent dans notre société et se manifestent en diverses occasions, notamment chaque fois que l'enjeu est clairement défini par le débat. Elles sont le ferment à partir duquel quelque chose de neuf peut naître. C'est à cette nouvelle mission historique que la gauche européenne, et particulièrement les partis socialistes et sociaux-démocrates, doivent maintenant s'atteler. Non qu'ils soient particulièrement préparés pour cela, mais simplement parce qu'ils représentent la part la plus importante de l'électorat progressiste et parce que, malgré leurs très graves insuffisances passées et présentes, malgré leurs reniements -pour ne pas dire leurs trahisons-, c'est encore vers eux que se tournent les salariés et plus généralement le peuple, lorsqu'il retrouve quelques raisons d' Socialistes français, qui sont les héritiers d'un mouvement social et intellectuel particulièrement riche, ont une responsabilité spéciale face à cet enjeu. S'ils sont capables de s'engager dans une telle voie, alors ils résoudront à la fois leur propre crise et celle de notre monde, car, comme le disait Antonio Gramsci, grand intellectuel qui n'était ni Français ni socialiste la crise consiste justement dans le fait que le vieux meurt et que le neuf ne peut pas naître». Publié le 22/01/2021 à 1045, Mis à jour le 22/01/2021 à 1418 Le sénateur Bernie Sanders arrivant à l'investiture du président élu des États-Unis Joe Biden sur le front du Capitole des États-Unis. Washington, le 20 janvier 2021. Abaca Le look de Bernie Sanders lors de l'investiture de Joe Biden a déclenché un véritable engouement sur les réseaux sociaux. L'image, devenue virale, a fait l'objet de nombreux montages. Parmi eux, celui de Jennifer Anniston, qui a intégré l'homme politique au générique de Friends. Parmi les invités de la cérémonie d'investiture de Joe Biden se trouvait notamment son ex-rival à la primaire démocrate, Bernie Sanders. Le sénateur du Vermont s'est distingué par sa tenue hivernale rustique, qui a instantanément fait le bonheur des réseaux sociaux. Parka kaki et moufles tricotées à motifs hivernaux, une enveloppe kraft sous son bras, son look de trappeur était bien différent des tenues très apprêtées des autres invités. Il est depuis devenu le mème une image détournée à des fins humoristiques, NDLR préféré des internautes. L'actrice Jennifer Aniston a ainsi partagé en story, sur son compte Instagram, plusieurs montages hilarants de l'homme politique, comprenant une couverture de magazine, ainsi que le casting de découvrirSuri Cruise la petite fille gâtée d'Hollywood, ou l'histoire d'une enfant diabolisée par les médiasMontage Bernie Sanders X Friends Capture d'écran Instagram / jenniferanistonMontage Jennifer Anniston X Bernie Sanders Capture d'écran Instagram / jenniferanistonEn vidéo, Kamala Harris prête serment et devient vice-présidente des États-UnisUn mème repris par de nombreuses célébritésLe sénateur du Vermont s'est par ailleurs retrouvé au cœur d'une véritable surenchère de montages, sur lesquels il apparaît dans des situations incongrues. Sarah Jessica Parker a immédiatement surfé sur la tendance, en l'ajoutant au casting de Sex and The City. Un remplaçant sérieux pour le personnage de Samantha dans la prochaine saison de la série ?L'actrice Demi Moore a, quant à elle, revisité une scène culte du film Ghost 1990 utilisant l'accessoire - désormais culte - du politicien, à des fins plus Longoria s'est également amusée a ajouter le sénateur dans le décor de la célèbre série Desperate Goldberg s'est prêtée au jeu en partageant une scène un brin revisitée du film La Couleur Pourpre 1985.Enfin, l'acteur canadien Ryan Reynolds, a imaginé Bernie Sanders en anti-héros, accompagnant son personnage Deadpool 2016.Quant au principal intéressé, il a exprimé sa joie d'avoir apportéfait un peu de publicités à un accessoire dont la fabrication est locale. Bernie Sanders a ainsi déclaré à la journaliste de CNN Ali Zaslav qu'il était simplement heureux que la photo "fasse prendre conscience aux personnes que nous fabriquons de bonnes mitaines dans le Vermont". Une publicité qui a porté ses fruits, puisque la fabricante de ces moufles, Jenn Hellis, croule sous les demandes depuis l'inauguration. Actualités Ce samedi, la ville allemande de Trèves a prévu de fêter en grande pompe l’anniversaire des 200 ans de la naissance de Karl Marx. Exposition, cuvée Das Kapital… Rien n’est trop beau pour commémorer comme il se doit le fondateur du marxisme. Et c’est la Chine qui paie l’addition. Au-delà de financer les festivités, Xi Jinping a également fait réaliser une impressionnante statue de bronze à l’effigie de Karl Marx, qui sera dévoilée à Trèves ce samedi dans le cadre des célébrations. Un enthousiasme qui va au-delà de la simple générosité. Car dans un pays autocratique où l’idéologie communiste est mise à mal par une économie de plus en plus capitaliste, le bicentennaire de Karl Marx est l’occasion rêvée pour fédérer la population chinoise autour du parti communiste. Belga / AFP PHOTO / dpa / Harald Tittel Ces dernières semaines, la télévision nationale chinoise a diffusé une série éducationnelle sobrement intitulée Marx a raison, tandis que les hommages dans les médias officiels se multiplient, avec pour message sous-jacent la nécessité de revenir aux idées de Marx et à une population chinoise pétrie d’idéaux. Une volonté partagée par Xi Jinping, qui a consacré un discours galvanisant à Karl Marx à la veille de son bicentennaire, n’hésitant pas à le qualifier de penseur le plus important de l’Histoire ». Le Marxisme sera toujours la théorie fondatrice de la Chine et du Parti Communiste. C’est une arme idéologique cruciale pour nous aider à comprendre la société, interpréter la loi, trouver la vérité et changer le monde. – Xi Jinping Si la Chine est officiellement un pays socialiste, où le Marxisme est inscrit dans la constitution, en vérité, les concepts de lutte des classes et derévolution des travailleurs ont depuis longtemps été abandonnés dans le pays, qui a adopté une série de réformes du marché dès la fin des 70s et s’est depuis hissé au rang de deuxième économie mondiale. Aujourd’hui, qu’il s’agisse du droit à la propriété privée au consumérisme de masse en passant par l’export du surplus de production, la Chine n’a plus de communiste que le nom et comporte toutes les caractéristiques d’une société capitaliste. Toutes, sauf l’idéologie officielle, qui reste à bâbord toute. Et tant pis si dans le pays, les droits des travailleurs n’ont de cesse de se dégrader. China’s national rejuvenation cannot be achieved without theoretical thinking; Marxism has always been the guiding ideology of our Party and country Xi KarlMarx200 — People’s Daily,China PDChina 4 mai 2018 Salaires en berne, licenciements à la hausse et multiplication des scandales sanitaires remettant en question la sécurité des travailleurs font que ces derniers semblent être toujours plus proches de la révolution préconisée par Marx. Dans un entretien accordé au South China Morning Post, le professeur Kenji Starrs soulignait ainsi que si les Chinois prenaient le temps d’apprendre sérieusement les préceptes à l’origine du Marxisme, ils réaliseraient que la Chine actuelle n’a plus rien de commun avec cette théorie ». Et pourtant, il est primordial pour le parti de Xi Jinping de parvenir à convaincre les citoyens du contraire. Ainsi que l’a expliqué à Bloomberg Sidney Rittenberg, un journaliste proche de Mao Zedong, Xi Jinping a besoin de ressusciter l’âme idéologique des Chinois. La Chine a augmenté sa richesse et sa qualité de vie, mais le pays a perdu son âme en chemin, et c’est ça qu’ils essaient de retrouver en mettant autant d’emphase sur l’anniversaire de Karl Marx ». Lire aussi > Révolte en Chine contre le mandat illimité pour Xi Jinping Flickr Paul Arps Et parce que l’âme d’un pays n’a pas de prix, le gouvernement de Xi Jinping a commandé une statue spectaculaire de bronze, et paie l’addition pour l’entièreté des festivités organisées à Trèves, où un vin blanc aptement nommé Das Kapital coulera à flots tandis que les curieux pourront naviguer à travers 500 nains de jardin écarlates à l’effigie du philosophe allemand. Un joyeux désordre qui ne dupe pas les habitants de la ville natale de Marx. Michael Schmitz, le porte-parole de la ville de Trèves, a affirmé être tout à fait conscient que la générosité de la Chine s’inscrit dans le cadre d’un renouveau du Marxisme en Chine ». Et d’ajouter qu’à Trèves, les habitants sont depuis longtemps un peu honteux de Karl Marx ». Et de rappeler ainsi qu’on a beau être le père d’une doctrine connue dans le monde entier, nul n’est prophète en son pays. Les jeunes chinois ont des cours de marxisme mais lors de l’anniversaire de la naissance de Marx en 2018, nous avions présenté ce dessin animé que le parti communiste chinois avait commandé pour célébrer les deux cent ans de la naissance de Karl Marx à la jeunesse chinoise, nous le publions à nouveau pour l’autre anniversaire celui de sa mort mais aussi des 150 ans de la Commune qui l’a inspiré politiquement en lui faisant découvrir au-delà de la lutte des classes la nécessité de la dictature du prolétariat. Marianne en avait réalisé une traduction en sous-titres. Nous découvrions alors que la Chine était bel et bien socialiste et depuis ce temps, nous avons été confrontés à l’existence de divers courants du marxisme en Chine, du parti communiste à ceux qui regrettent la révolution culturelle, ou comme le cinéaste Wang Bing dans des documentaires racontent de la Chine contemporaine et de la façon dont les Chinois anonymes, pauvres, rarement visibles», y survivent. Il est à noter qu’en dehors des islamistes terroristes minoritaires dans le Xinjiang et de la jeunesse dorée qui tente de créer des violences sous drapeau américain à Hong Kong, la contestation en Chine se veut de “gauche” et feint de s’attaquer aux méfaits capitalistes plus encore qu’à vanter la démocratie occidentale en nette perte de vitesse dans l’opinion publique. Souvenez-vous de ce dessin animé chinois présentant la vie et l’œuvre de Marx, dont Marianne Dunlop avait traduit en français les sous titres. Il est aisé de le reconstituer puisque à la fin de chaque épisode apparait en fenêtre le suivant même si le début reste le même. Ce n’est pas le seul exemple Pour concurrencer les drames d’époque, les jeux vidéo et les films hollywoodiens, le parti s’est allié aux forces commerciales pour transformer ses idéologies en jeux télévisés, en chansons pop et, en dessin animé. Une industrie chinoise du cinéma se développe sous de multiples formes qui emporte de plus en plus l’adhésion du public chinois, elle mêle les films à grand spectacle, les documentaires sur la vie des héros et héroïnes prolétariennes avec une dimension à la fois patriotique et romantique, les dessins animés en font partie mais après avoir copié, la Chine cherche de plus en plus son mode d’expression spécifique. Il se passe en matière d’industrie cinématographique et autres bien culturels, le phénomène que le gouvernement chinois décrit comme celui de la”double circulation” Utiliser l’énorme marché chinois comme le moyen de peser sur les thèmes et les formes diffusées à l’exterieur avec des choix de collaboration dans lesquels s’affirme de plus en plus une créativité spécifique chinoise. Le premier épisode de 23 minutes de The Leader », a été publié sur le site de diffusion en continu d’animation le plus populaire du pays, Bilibili, il couvre l’enfance et la jeunesse de Marx et a innové en présentant Marx sous des aspects de jeune homme romantique. Cela dit après ce premier épisode le dessin animé ne fait pas seulement rêver et ni apprendre aux garçons à séduire la femme qu’ils aiment. Il y a un véritable effort conceptuel et présenter un manga qui initie réellement à la philosophie, et aux textes fondateurs du Marxisme n’est pas évident, le pari est assez réussi. La date les années 1830 Le lieu la ville allemande de Trèves. Un jeune et beau Karl Marx prend part à un bal donné par la noble famille von Westphalen. Tout le monde dans la pièce regarde de travers ce prétendant de la classe moyenne – tout le monde sauf la belle Jenny von Westphalen. Hypnotisé par Jenny, une figure de princesse aux cheveux auburn, aux yeux roses et à la robe bleu clair, Marx l’invite à danser pendant que le frère de Jenny regarde la scène avec colère. Il veut que j’épouse un noble, mais je ne t’ai que toi dans mon cœur», dit Jenny à Marx alors qu’ils discutent dans le jardin après le bal, les mains entrelacées. Quand vas-tu te marier?» Dit Marx. Dis-moi quand tu décideras pour que je puisse t’épouser.» Le jeune et beau Marx décrit dans Le Guide » contraste avec le vieux Marx barbu que connaissent la plupart des Chinois mais on le voit peu à peu s’identifier au titan théoricien et combattant. Le dessin animé a provoqué beaucoup de réactions sur les forums chinois, et pas seulement favorables. Sur Bilibili, de nombreux fans de dessins animés ont déploré le manque de qualité de la production par rapport aux dessins animés japonais. Certains se sont également plaints du fait que le site de streaming permettait aux abonnés payants de regarder le prochain épisode avant tout le monde. Les capitalistes doivent donc regarder en premier?» A commenté un utilisateur de Bilibili. Chen Daoyin, politologue basé à Shanghai, dit que dans l’ensemble, ce dessin animé sera un moyen efficace d’éduquer les jeunes à la version du marxisme par les dirigeants chinois Les adolescents seront plus enclins à accepter le marxisme s’ils apprennent à connaître Marx en tant que personne, en premier lieu», a déclaré Chen. Le but ultime est de leur faire reconnaître l’idéologie officielle du parti et sa légitimité à gouverner. » Il y a en effet quelque chose que l’on découvre dans le numéro du Point dont nous parlons par ailleurs. Le diplomate politologue de Singapour dont nous reproduisons des extraits de l’entretien insiste beaucoup là-dessus, il parle à des hommes d’affaires français capitalistes “Tout observateur asiatique qui connait la Chine sait que le but du PCC n’est pas de ressusciter ou d’exporter le communisme dans le monde. Ce dernier n’est qu’un instrument utilisé par les dirigeants chinois pour gouverner. Le rêve de ces dirigeants est de rendre sa grandeur à la Chine.” On retrouve chez ce politologue à plusieurs reprises le fait que les dirigeants doivent traduire les volontés de leur peuple, il fait référence bien sûr à la sinophobie officielle de Biden, mais tout autant à la population chinoise qui ne supporterait pas que son gouvernement renonce à Taïwan et soit de nouveau humilié comme durant les suites de la guerre de l’opium, et qui sur le fond adhère au socialisme et veut aller vers ce qui lui parait la voie du progrès autant que de l’indépendance nationale. Donc les dirigeants chinois doivent être communistes s’ils veulent conduire la Chine vers “le rêve chinois”. Danielle Bleitrach Résumé du document Commentaire d'un extrait de l'ouvrage de Karl Marx intitulé Les luttes de classes en France, 1848 à 1850. Sommaire A. Pourquoi cette assemblée est-elle misérable » ?B. Présentation des forces en présenceII La parti de l'ordre 76-79A. La coalition des deux fractions bourgeoises monarchistesB. La République comme terrain d'ententeC. Matérialisme historique/ Contradiction/ IdéologiesIII Les démocrates-socialistes 79-83A. La coalition de la petite bourgeoisie et des ouvriersB. Limites de cette coalitionC. La lutte de classes comme moteur de l'histoireIV Echec de la Montagne et des démocrates-socialistes 83-84A. Echec de la manifestation de juin 1849B. Contradiction entre les valeurs et les intérêts de la petite bourgeoisieConclusion Extraits [...] Juin 1849 ne fut pas la tragédie sanglante entre le salariat et le capital, mais le spectacle lamentable, comblé d'incarcérations, entre le débiteur et le créancier 84. Marx dénonce ici l'absence d'affrontement qui aurait pu se produire. Il renvoie cette situation à l'infrastructure pour expliquer son déroulement dans la superstructure. Le créancier est la grande bourgeoisie, maîtresse de l'économie, le débiteur est la petite bourgeoisie dont les intérêts sont contradictoires avec ceux du prolétariat. La petite bourgeoisie démontre ici son incapacité à rejoindre les objectifs politiques du prolétariat. [...] [...] Marx conclut que la Montagne ne peut accomplir la tache qui revient logiquement au prolétariat révolutionnaire. Elle n'est pas réellement révolutionnaire, mais utilise la vague de mécontentement et les aspirations révolutionnaires pour maintenir son pouvoir parlementaire Conclusion La stratégie et la position de classe de la Montagne expliquent son échec électoral du 28 mai où le parti de l'Ordre remporte la majorité 180 montagnards contre 450 monarchistes. Pour conclure, Marx compare juin 1848 à juin 1849. Il écrit qu'en 1848 la république était constituée contre le prolétariat par la grande bourgoisie, et qu'en 1849, les aspirations révolutionnaires étaient étouffées par l'incapacité de la petite bourgeoisie. [...] [...] Elle est revenue sur les avancées de juin 1848, elle refuse d'amnistier les insurgés de 1848 ce qui montre sa distance vis-à-vis des révolutionnaires. Elle est d'une part haïe par le peuple et d'autre part rejetée par la grande bourgeoisie. Elle n'est qu'un vampire se nourrissant du sang des insurgés de Juin c'est-à-dire de ceux qui lui ont permis de prendre le pouvoir. L'approche des élections législatives donne lieu à une agitation électorale deux groupes principaux s'affrontent parti de l'ordre et parti démocrate-socialiste ou rouge, un troisième étant les républicains bourgeois du National. [...] [...] D'autre part, province, armée et paysannerie se rangent derrière la Montagne. Ce parti faisait ainsi oublier son rôle dans le gouvernement provisoire et s'érigeait en porte parole parlementaire de la révolution. Pour Marx, les aspirations révolutionnaires ne se sont pas exprimées dans les actes de la Montagne, mais seulement dans son discours l'expression de l'énergie révolutionnaire se limitait à des sorties parlementaires, au dépôt d'actes d'accusation, à des menaces, éclats de voix discours tonitruants et audaces ne dépassant pas la phraséologie. [...] [...] - Les Orléanistes Orléans incarnent l'aristocratie financière et la bourgeoisie industrielle. Ils avaient le pouvoir sous la monarchie de Juillet 1830-1848. C'est dans la République que ces deux fractions rivales trouvent un terrain d'entente. Si la République ne pouvait être autre chose que la domination parachevée et manifeste de l'ensemble de la classe bourgeoise, pouvait-elle être autre chose que la domination des orléanistes, complétés par les légitimistes, et des légitimistes complétés par les orléanistes, la synthèse de la Restauration et de la monarchie de Juillet. 77. [...]

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